mercredi 11 juin 2014

LA PARTIE INTRODUICTIVE DU TFC



                  Sujet : La communication interpersonnelle à travers les réseaux sociaux. cas des jeunes Facebookers du quartier Yolo-nord


                                                         INTRODUCTION

 0. OBJET DE L’ETUDE

L’évolution des technologies de l’information de la communication  conduit à une véritable révolution dans la façon de passer les échanges entre individu vivant dans une communauté ou dans des communautés différentes.

Ce pendant, l’évolution des notions de distance géographique et temporelle induite par les réseaux sociaux, exercent une influence considérable sur la façon dont perçoit le monde. A en croire Mcluhan[1] qui dit le monde est devenu un petit village dont le village planétaire, la société de Galaxy ou domine l’audiovisuel et les mass medias, la société moderne : l’information se transmet en un bout de temps.

Ainsi, notre objectif sur la communication interpersonnelle des jeunes Facebookers à travers les réseaux sociaux  et au fur et a mesure que nous restons intacte à travers le numérique dit TIC  sa réinventent notre façon de se communiquer dans la société. Tout ceci, c’est dans le but d’atténuer certaines dérives qui accompagnent l’essor de ces réseaux qui entrent rapidement dans notre vie et bouleversent nos modes habituels  de communication à tel point que nous utilisons de message dit des messages coupés et on se sans parfois malade en restant hors connexion d’où la déconnection.

 0.1. PROBLÉMATIQUE

Personne ne peut nier l’effet des medias sur les individus et les collectivités. Non seulement les sociétés ont changé, mais aussi la façon de concevoir des individus[2] .On ne peut jamais parler de la communication à travers les réseaux sociaux sans pour autant parlé de l’Internet ; mot valise abrégeant l’anglais interconnexion of Net Works « interconnexion de réseaux ».L’internet et les réseaux sociaux sont comme la voiture et le carburant  dont l’un ne peut fonctionner sans l’apport de l’autre. Et aujourd’hui à l’extraordinaire développement de moyen de communication, à  travers les réseaux sociaux rendu possible par l’internet, ou nous avons internet  à grande vitesse, la puissance de l’internet entre nos mains, l’internet est sur le téléphone 3G avec la vitesse de l’éclaire de la fibre optique, 3 ,75G super sonic de la République Démocratique du Congo[3].

Incontournable, l’internet conduit à une métamorphose de son contenu le web2.0 le nouveau venu dans le champ de technologie de l’information et de la communication au quel les réseaux sociaux s’inscrivent. Le web2.0 à toujours tendance a faire de tout individu producteur, distributeur potentiel de l’information, à avoir son propre réseaux social, a s’adapté à toute les thématiques possible dont les recherches d’emploi au développement, business rencontre entre amis, échanges des informations autour d’un centre commun, partage de contenu multimédias ;musique, photo, vidéos etc.[4]. De plus les réseaux sociaux s’adoptent à toutes les thématiques possibles, il parvient à changer nos comportements, la solitude de personne connecté, cas d’isolement. L’utilisation des réseaux sociaux à travers notre communication interpersonnelle de nous les jeunes précisément ceux habitant le quartier Yolo-nord, modifie en nous, même la façon de nous réfléchir. Ainsi, Facebook, le géant américain, grand groupe mondiale de communication, une des applications des medias sociaux, site d’interactions hors commun, est devenu très vite indispensable pour les jeunes du quartier Yolo-nord de l’ère numérique. Il propose plusieurs fonctionnalités identifiables mais qui ne sont pas pour la plupart développé.  En cela il y a un tabou qui règne car les jeunes se laissent conduire par des tas de mensonge, de vol, de problème de l’identification dont l’image caché de la plus part de personne que les jeunes entretiennent des relations sur le réseau social qui s’effectue que quand on est connecté. Car parfois nous arrivons à nous poser de question est ce que c’est bien la personne en qui je parle donc il y a la médiologie de l’image. En se laissant diriger par le réseau social ils oublient leur relation la plus proche dont la communication interpersonnelle là ou ils voient, et l’image et le physique de la personne qu’ils sont en contact. De peur que cela nous arrive un jour comme un défi majeur vit l’économie du pays que la communication à travers les réseaux sociaux puisse nous manipuler. Voila autant de problème; Et au vu de toutes ces réalités que les jeunes Facebookers du quartier cité ci-haut en vivent nous interrogeons comme suite :

Comment les jeunes Facebookers du quartier Yolo-Nord gèrent-ils leur communication interpersonnelle à travers les réseaux sociaux?



0.2. HYPOTHESE

De ce qui précède, par rapport à la question posée, nous avançons l’hypothèse selon laquelle les jeunes de Yolo-nord gèreraient leurs communications à travers les réseaux sociaux de façon responsable, réfléchie et conséquente d’une part, dans la mesure où ces jeunes, en utilisant les réseaux sociaux, élargissent leurs relations interpersonnelles avec d’autres horizons, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ces communications les amène à vivre certaines réalités qu’ils peuvent vivre localement et d’acquérir certains comportements qui les ouvrent  à l’univers, donc bénéfique pour leur épanouissement, en travaillant, en jouant, en draguant, en militant, et en conjuguant et faire grandes choses, qui leur poussent de construire de liens forts : rencontres fréquentes, échanges approfondis entre amis, parents, les proches, bref des relations déjà entretenus, et de  liens faibles : contacts brefs, occasionnels, découverte des autres amis susceptibles de déstructurer et  de restructurer des alliances, soutien, mise en contact pour trouver un emploi.

                   Par contre d’autre part, l’utilisation de ces réseaux  sociaux a un impact négatif, dans la mesure où parfois les jeunes font face aux personnes qu’ils ne connaissent même pas, qui se font croire être ce qu’ils ne sont pas. On y passe des heures, on y fait rien, et cela entraine la dépendance et diminuent  la concentration à d’autres tâches quotidiennes, certaines jeunes peuvent passer de soirées sur les réseaux sociaux à la place de faire ce qu’ils désiraient réellement faire ou à la place de faire de devoirs. Les communications aux heures creuses, et cela fait en sorte que des jeunes diminue leur concentration à leurs études, jusqu’à une certaine mesure de se faire escroquer et en ce moment, ces relations perdent leur vrai sens.

                      Car de son utilisation Facebook est un support d’expression et de construction identitaire, c’est une surface d’expérimentation du « je ». Par son monde de virtualité et ses effets de socialisation, il est le vecteur de possible et d’opportunité auquel la gérance des jeunes est de l’utilisé comme un lieu d’entretien, d’enrichissement de son capital social. Etant donné que la communication assure l’existence de l’être humain, et que chaque personne possède son propre système de référence,  vision du monde, ses valeurs, ses croyances et ses représentations.

0.3. METHODE ET TECHNIQUE

Selon Madeleine Grawitz[5], la méthode est définit comme un ensemble des règles ou des procédés pour atteindre dans les meilleurs conditions un objectif ou une vérité. A cet effet, pour bien mener notre travail, nous avons à notre disposition les outils de recherche dans le but de réunir les informations nécessaires à l’élaboration du présent travail.

1. Méthode

Dans ce sens, nous allons recourir a la méthode  ethnosociologique ; qui  celle-ci consiste à décrire un groupe humain en analysant leurs manières de vivre, de communiquer dans la société, c'est-à-dire de comprendre la pratique sociale de certain groupe à partir de ce qu’il donne dans la réalité. Cette méthode d’effectuer une analyse des usagers dit Facebookers et enjeux sociaux de Facebook et son intégration dans les structures de la vie quotidienne plus particulièrement des jeunes habitant le quartier Yolo-Nord, décrivant finement les pratiques qui sont nées au cours du passage des technologies de l’information et de la communication à travers l’une de ce ressources.

2. Technique:

Nous la définissons comme un ensemble des procédés exploités par un chercheur dans la phase de collecte de données qui intéressent son étude. C’est ainsi dans le cadre de notre étude nous recourons a la technique d’observation directe, celle-ci nous permettra de descendre sur terrain d’étude, pour recueillir les informations à base d’un questionnaire d’enquête écrit. La technique documentaire : elle nous permettra de consulter des ouvrages spécialisés au sujet dans les bibliothèques, webographie pour enrichir notre travail sur le site internet.

0.4. CADRE THEORIQUE

Le cadre théorique sert principalement à présenter un cadre d’analyse et généraliser la relation théorique déjà prouvées dans d’autres contextes pour enfin tenter de les appliquer au problème.

Pour notre travail, nous situons notre cadre théorique dans la théorie d’appropriation ; qui selon les dictionnaires de la langue française, notamment le Robert, ce terme dérive étymologiquement du latin, soit du verbe « appropriare » soit l’adjectif « proprius ». Dans le champ des medias nous avons l’avis de Jean-Luc Michel[6] qui exprime hors du propos le sens dérivant de cette dernière racine, qui signifie ce qui est nettoyé ou rendu propre, l’idée d’adaptation, de rendre propre à un usage ou à une destination. L’appropriation exprime l’idée de faire une chose sa propriété ; de s’attribuer la propriété de quelque chose. Comme on peut dire que c’est l’idée de l’appartenance  l’appropriation indique des acceptations distinctes.

Et dans le domaine de la technologie de l’information et de la communication nous nous referons à l’étude de Mcluhan[7] qui  par sa notion de la communication existe même sans être revêtue de son actuel intitulé, depuis que le monde est monde et depuis que les hommes vivent en groupe tous en s’appropriant le fait de socialisation dans le monde numérique. Etant donné que, notre étude s’inscrit dans la logique de la communication interpersonnelle à travers les réseaux sociaux tels que développent en milieu urbain par les jeunes dites Facebookers du quartier Yolo-Nord.

0.5. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET

Porter un choix sur un sujet d’investigation passe pour un exercice aussi difficile, surtout dans le domaine de science de société .Ainsi, de tout le précédé, notre intérêt pour cette étude est ceci : sur l’intérêt social, scientifique et personnel.

Sur le plan scientifique : Ce travail ouvre une réflexion sur des jeunes qui naviguent à travers le réseau social dit Facebook et aussi dans le media social d’innovation technologique dans leur communication interpersonnelle dans leur milieu et aussi d’acquérir une bonne appréhension des réseaux sociaux.

Sur le plan social : Ce travail permet d’analyser l’interactivité communicationnelle à travers les réseaux sociaux plus particulièrement Facebook.  En analysant comment ce réseau social est venu bouleverser la mode traditionnelle en passant par l’oralité, la scribalité, pour qu’en suite la massalité vienne dominer le monde communicationnel.

Sur le plan personnel : L’intérêt porter sur ce sujet est parti d’une curiosité personnelle dans le domaine de la communication interpersonnelle sur Facebook entre les jeunes du quartier Yolo-nord ; ensuite, vit que moi même j’en fais parti et je suis là métamorphosé par les applications des réseaux sociaux précisément Facebook.

Aussi ce présent travail servira de l’aide pour tout chercheur en communication et à tout décideur désireux (se) d’approfondir son étude sur les technologies de l’information et de la communication, la communication interpersonnelle sur les réseaux  sociaux et sur la communication en général.

0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

En, raison du caractère vaste et de la complexité de notre sujet, nous avons préféré le délimité dans le temps et dans l’espace comme exige tout travail scientifique. Ainsi, sur le plan temporel ; notre étude prend en compte la période du 11 novembre 2013, date à laquelle notre sujet a été afficher à la valve de la Faculté comme étant accepter  pour être traiter et le présenté comme travail de fin de cycle de graduat. Et sur le plan spatial notre investigation s’effectue à Kinshasa capital de la République Démocratique du Congo précisément dans la commune de Kalamu dans le quartier Yolo-Nord.

0.7. SUBDIVISION

Hormis l’introduction et la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres :

Le premier chapitre portera sur le cadre conceptuel et théorique, le deuxième chapitre présentera  quartier Yolo-Nord où vivent ses jeunes, et le troisième l’usage de Facebook au quartier Yolo-Nord.



[1] Mcluhan, M, La galaxie Gutenberg (traduit de l’édition originale anglaise), Montréal, Ed. Hurtubise/HMH, 1967. Cfr.
Communication modélisée  P, 504
2. Ball-ROCKEACH, S.J.et G.M Cantor (éd). Media, audience and social structure. New Bury Park, sage publication, 1986
3 .Lino PUNGI., Guide pratique du bon usage des réseaux sociaux, Coll. Médiaction, Kinshasa, 2013, P, 1.
[4] .Lino PUNGI, Eduquer aux medias a l’ère de l’internet, coll. Mediaction, Kinshasa, 2013, P, 36.
 L’expression « web2.0», utilisé par Dale Dougherty, 2003.

[5]. Madeleine Grawitz, Méthodes de science sociale, Dalloz, paris, 1994, page 17.
[6] Jean-Luc  MICHEL,  la distanciation .Essai sur la société médiatique, Paris, L’harmattan, 1992.
 Didier PAQUELIN, L’appropriation des dispositifs numériques de formation : du prescrit aux usages, Paris,   L’Harmattan, 2009} cité dans l’ouvrage éduquer aux medias à l’ère de l’internet dans  les pages 66-77.
Edwige OLOYE MONKANGO, étudiante G3 CS/UCC
[7] Marshall Macluhan, Pour comprendre les medias, Paris, Mame/Seuil, Coll. « Points »,1962. Cité dans livre de la communication modélisée de Gille WILLET, p 506.

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