Sujet : La communication interpersonnelle à travers les réseaux sociaux. cas des jeunes Facebookers du quartier Yolo-nord
INTRODUCTION
0. OBJET DE L’ETUDE
L’évolution des
technologies de l’information de la communication conduit à une véritable révolution dans la
façon de passer les échanges entre individu vivant dans une communauté ou dans
des communautés différentes.
Ce pendant, l’évolution
des notions de distance géographique et temporelle induite par les réseaux
sociaux, exercent une influence considérable sur la façon dont perçoit le
monde. A en croire Mcluhan[1]
qui dit le monde est devenu un petit village dont le village planétaire, la
société de Galaxy ou domine l’audiovisuel et les mass medias, la société
moderne : l’information se transmet en un bout de temps.
Ainsi, notre objectif sur
la communication interpersonnelle des jeunes Facebookers à travers les réseaux
sociaux et au fur et a mesure que nous
restons intacte à travers le numérique dit TIC
sa réinventent notre façon de se communiquer dans la société. Tout ceci,
c’est dans le but d’atténuer certaines dérives qui accompagnent l’essor de ces
réseaux qui entrent rapidement dans notre vie et bouleversent nos modes
habituels de communication à tel point
que nous utilisons de message dit des messages coupés et on se sans parfois
malade en restant hors connexion d’où la déconnection.
0.1. PROBLÉMATIQUE
Personne ne peut nier
l’effet des medias sur les individus et les collectivités. Non seulement les sociétés
ont changé, mais aussi la façon de concevoir des individus[2] .On
ne peut jamais parler de la communication à travers les réseaux sociaux sans
pour autant parlé de l’Internet ; mot valise abrégeant l’anglais
interconnexion of Net Works « interconnexion de réseaux ».L’internet
et les réseaux sociaux sont comme la voiture et le carburant dont l’un ne peut fonctionner sans l’apport
de l’autre. Et aujourd’hui à l’extraordinaire développement de moyen de communication,
à travers les réseaux sociaux rendu
possible par l’internet, ou nous avons internet
à grande vitesse, la puissance de l’internet entre nos mains, l’internet
est sur le téléphone 3G avec la vitesse de l’éclaire de la fibre optique, 3 ,75G
super sonic de la République Démocratique du Congo[3].
Incontournable, l’internet
conduit à une métamorphose de son contenu le web2.0 le nouveau venu dans le
champ de technologie de l’information et de la communication au quel les réseaux
sociaux s’inscrivent. Le web2.0 à toujours tendance a faire de tout individu producteur,
distributeur potentiel de l’information, à avoir son propre réseaux social, a
s’adapté à toute les thématiques possible dont les recherches d’emploi au développement,
business rencontre entre amis, échanges des informations autour d’un centre
commun, partage de contenu multimédias ;musique, photo, vidéos etc.[4].
De plus les réseaux sociaux s’adoptent à toutes les thématiques possibles, il
parvient à changer nos comportements, la solitude de personne connecté, cas
d’isolement. L’utilisation des réseaux sociaux à travers notre communication interpersonnelle
de nous les jeunes précisément ceux habitant le quartier Yolo-nord, modifie en
nous, même la façon de nous réfléchir. Ainsi, Facebook, le géant américain,
grand groupe mondiale de communication, une des applications des medias sociaux,
site d’interactions hors commun, est devenu très vite indispensable pour les
jeunes du quartier Yolo-nord de l’ère numérique. Il propose plusieurs
fonctionnalités identifiables mais qui ne sont pas pour la plupart développé. En cela il y a un tabou qui règne car les
jeunes se laissent conduire par des tas de mensonge, de vol, de problème de
l’identification dont l’image caché de la plus part de personne que les jeunes
entretiennent des relations sur le réseau social qui s’effectue que quand on
est connecté. Car parfois nous arrivons à nous poser de question est ce que
c’est bien la personne en qui je parle donc il y a la médiologie de
l’image. En se laissant diriger par le réseau social ils oublient leur relation
la plus proche dont la communication interpersonnelle là ou ils voient, et l’image
et le physique de la personne qu’ils sont en contact. De peur que cela nous
arrive un jour comme un défi majeur vit l’économie du pays que la communication
à travers les réseaux sociaux puisse nous manipuler. Voila autant de problème; Et
au vu de toutes ces réalités que les jeunes Facebookers du quartier cité
ci-haut en vivent nous interrogeons comme suite :
Comment les jeunes Facebookers
du quartier Yolo-Nord gèrent-ils leur communication interpersonnelle à travers
les réseaux sociaux?
0.2. HYPOTHESE
De ce qui précède, par rapport à la question posée, nous avançons
l’hypothèse selon laquelle les jeunes de Yolo-nord gèreraient leurs
communications à travers les réseaux sociaux de façon responsable, réfléchie et
conséquente d’une part, dans la mesure où ces jeunes, en utilisant les réseaux
sociaux, élargissent leurs relations interpersonnelles avec d’autres horizons,
aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, ces communications les amène à vivre
certaines réalités qu’ils peuvent vivre localement et d’acquérir certains
comportements qui les ouvrent à
l’univers, donc bénéfique pour leur épanouissement, en travaillant, en jouant,
en draguant, en militant, et en conjuguant et faire grandes choses, qui leur
poussent de construire de liens forts : rencontres fréquentes, échanges
approfondis entre amis, parents, les proches, bref des relations déjà
entretenus, et de liens faibles :
contacts brefs, occasionnels, découverte des autres amis susceptibles de
déstructurer et de restructurer des
alliances, soutien, mise en contact pour trouver un emploi.
Par contre d’autre part, l’utilisation de
ces réseaux sociaux a un impact négatif,
dans la mesure où parfois les jeunes font face aux personnes qu’ils ne
connaissent même pas, qui se font croire être ce qu’ils ne sont pas. On y passe
des heures, on y fait rien, et cela entraine la dépendance et diminuent la concentration à d’autres tâches
quotidiennes, certaines jeunes peuvent passer de soirées sur les réseaux
sociaux à la place de faire ce qu’ils désiraient réellement faire ou à la place
de faire de devoirs. Les communications aux heures creuses, et cela fait en
sorte que des jeunes diminue leur concentration à leurs études, jusqu’à une
certaine mesure de se faire escroquer et en ce moment, ces relations perdent
leur vrai sens.
Car de son
utilisation Facebook est un support d’expression et de construction
identitaire, c’est une surface d’expérimentation du « je ». Par son
monde de virtualité et ses effets de socialisation, il est le vecteur de possible
et d’opportunité auquel la gérance des jeunes est de l’utilisé comme un lieu
d’entretien, d’enrichissement de son capital social. Etant donné que la
communication assure l’existence de l’être humain, et que chaque personne possède
son propre système de référence, vision du monde, ses valeurs, ses
croyances et ses représentations.
0.3. METHODE ET TECHNIQUE
Selon Madeleine Grawitz[5],
la méthode est définit comme un ensemble des règles ou des procédés pour
atteindre dans les meilleurs conditions un objectif ou une vérité. A cet effet,
pour bien mener notre travail, nous avons à notre disposition les outils de
recherche dans le but de réunir les informations nécessaires à l’élaboration du
présent travail.
1. Méthode
Dans ce sens, nous allons
recourir a la méthode
ethnosociologique ; qui
celle-ci consiste à décrire un groupe humain en analysant leurs manières
de vivre, de communiquer dans la société, c'est-à-dire de comprendre la pratique
sociale de certain groupe à partir de ce qu’il donne dans la réalité. Cette méthode
d’effectuer une analyse des usagers dit Facebookers et enjeux sociaux de Facebook
et son intégration dans les structures de la vie quotidienne plus particulièrement
des jeunes habitant le quartier Yolo-Nord, décrivant finement les pratiques qui
sont nées au cours du passage des technologies de l’information et de la
communication à travers l’une de ce ressources.
2. Technique:
Nous la définissons comme
un ensemble des procédés exploités par un chercheur dans la phase de collecte
de données qui intéressent son étude. C’est ainsi dans le cadre de notre étude
nous recourons a la technique d’observation directe, celle-ci nous permettra de
descendre sur terrain d’étude, pour recueillir les informations à base d’un questionnaire
d’enquête écrit. La technique documentaire : elle nous permettra de consulter
des ouvrages spécialisés au sujet dans les bibliothèques, webographie pour
enrichir notre travail sur le site internet.
0.4. CADRE THEORIQUE
Le cadre théorique sert
principalement à présenter un cadre d’analyse et généraliser la relation théorique
déjà prouvées dans d’autres contextes pour enfin tenter de les appliquer au problème.
Pour notre travail, nous
situons notre cadre théorique dans la théorie d’appropriation ; qui selon les
dictionnaires de la langue française, notamment le Robert, ce terme dérive
étymologiquement du latin, soit du verbe « appropriare » soit l’adjectif
« proprius ». Dans le champ des medias nous avons l’avis de Jean-Luc
Michel[6]
qui exprime hors du propos le sens dérivant de cette dernière racine, qui
signifie ce qui est nettoyé ou rendu propre, l’idée d’adaptation, de rendre
propre à un usage ou à une destination. L’appropriation exprime l’idée de faire
une chose sa propriété ; de s’attribuer la propriété de quelque chose.
Comme on peut dire que c’est l’idée de l’appartenance l’appropriation indique des acceptations
distinctes.
Et dans le domaine de la
technologie de l’information et de la communication nous nous referons à
l’étude de Mcluhan[7] qui
par sa notion de la communication existe même sans être revêtue de son
actuel intitulé, depuis que le monde est monde et depuis que les hommes vivent
en groupe tous en s’appropriant le fait de socialisation dans le monde
numérique. Etant donné que, notre étude s’inscrit dans la logique de la communication
interpersonnelle à travers les réseaux sociaux tels que développent en milieu
urbain par les jeunes dites Facebookers du quartier Yolo-Nord.
0.5. CHOIX ET INTÉRÊT DU SUJET
Porter un choix sur un
sujet d’investigation passe pour un exercice aussi difficile, surtout dans le
domaine de science de société .Ainsi, de tout le précédé, notre intérêt pour
cette étude est ceci : sur l’intérêt social, scientifique et personnel.
Sur le plan scientifique :
Ce travail ouvre une réflexion sur des jeunes qui naviguent à travers le réseau
social dit Facebook et aussi dans le media social d’innovation technologique
dans leur communication interpersonnelle dans leur milieu et aussi d’acquérir
une bonne appréhension des réseaux sociaux.
Sur le plan social : Ce
travail permet d’analyser l’interactivité communicationnelle à travers les réseaux
sociaux plus particulièrement Facebook.
En analysant comment ce réseau social est venu bouleverser la mode
traditionnelle en passant par l’oralité, la scribalité, pour qu’en suite la
massalité vienne dominer le monde communicationnel.
Sur le plan personnel :
L’intérêt porter sur ce sujet est parti d’une curiosité personnelle dans le
domaine de la communication interpersonnelle sur Facebook entre les jeunes du
quartier Yolo-nord ; ensuite, vit que moi même j’en fais parti et je suis
là métamorphosé par les applications des réseaux sociaux précisément Facebook.
Aussi ce présent travail
servira de l’aide pour tout chercheur en communication et à tout décideur désireux
(se) d’approfondir son étude sur les technologies de l’information et de la
communication, la communication interpersonnelle sur les réseaux sociaux et sur la communication en général.
0.6. DELIMITATION DU TRAVAIL
En, raison du caractère
vaste et de la complexité de notre sujet, nous avons préféré le délimité dans
le temps et dans l’espace comme exige tout travail scientifique. Ainsi, sur le
plan temporel ; notre étude prend en compte la période du 11 novembre 2013,
date à laquelle notre sujet a été afficher à la valve de la Faculté comme étant
accepter pour être traiter et le
présenté comme travail de fin de cycle de graduat. Et sur le plan spatial notre
investigation s’effectue à Kinshasa capital de la République Démocratique du
Congo précisément dans la commune de Kalamu dans le quartier Yolo-Nord.
0.7. SUBDIVISION
Hormis l’introduction et
la conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres :
Le premier chapitre portera
sur le cadre conceptuel et théorique, le deuxième chapitre présentera quartier Yolo-Nord où vivent ses jeunes, et le
troisième l’usage de Facebook au quartier Yolo-Nord.
[1] Mcluhan, M, La galaxie Gutenberg (traduit de l’édition
originale anglaise), Montréal, Ed. Hurtubise/HMH, 1967. Cfr.
Communication modélisée P, 504
L’expression « web2.0»,
utilisé par Dale Dougherty, 2003.
Didier PAQUELIN, L’appropriation des dispositifs numériques de formation : du prescrit aux usages,
Paris, L’Harmattan, 2009} cité dans
l’ouvrage éduquer aux medias à l’ère de l’internet dans les pages 66-77.
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Edwige OLOYE MONKANGO, étudiante G3 CS/UCC |
[7] Marshall Macluhan, Pour
comprendre les medias, Paris, Mame/Seuil,
Coll. « Points »,1962. Cité dans livre de la communication
modélisée de Gille WILLET, p 506.
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